A ma manière...en 2006/2007 ou les valeurs fortes me faisaient peur!
Il faut reconnaître une chose : le dessin lui ne m'a jamais fait trop peur. Quant à l'inspiration, j'avoue que j'aime assez l'architecture plutôt romane, moins complexe que le gothique ou le baroque. En vacances ou au travail (à Toulouse) j'emportais toujours mon sac à dos ("spécial pêcheur à la ligne" recyclé en "spécial peintre amateur") au cas où. Pour la première aquarelle, il s'agissait d'une semaine de vacances d'hiver dans les Pyrénées espagnoles.
Pour l' aquarelle ci-dessus peinte en été, il s'agit de l'église du village d'Espelette (bien connu pour ses piments) au Pays Basque. Comme pour la précédente, les valeurs manquent d'amplitude, c'est-à-dire qu'idéalement, il aurait fallu des très foncés pour faire "chanter" les blancs qui eux sont bien présents.
Pour la dernière aquarelle, toujours exécutée sur un petit carnet au moment de la pause déjeuner pendant les examens de fin d'année, j'ai peint un bâitment caractéristique du style toulousain avec "sa brique rouge" (comme chantait Nougaro dans sa magnifique chanson consacrée à Toulouse, con! Oups! Pardon). Mais là encore, le feuillage aurait pû être bien plus sombre pour faire briller le blanc des murs.
Moralité : il faut du temps au temps pour comprendre et surtout changer ses pratiques (ou c'est moins qui ai le cerveau lent). Alors, courage : continuez à "gâcher du papier" comme me l'avait conseillé un peintre breton installé à Bénodet et surout, vous faire plaisir.