"Ne pas se mélanger les pinceaux" : ce n'est pas ...
qu'une expression. Quand je regarde ma collection de pinceaux, achetés ou offerts je vois bien que j'en ai beaucoup et de plus en plus. Parfois trouvés en soldes, recommandés par un formateur ou vu dans un article, on ne sait pas toujours comment les utiliser.
Voici une sélection qui m'a servi pour peindre l'aquarelle qui se trouve plus bas dans ce message.
De gauche à droite et par apparition dans le travail :
un spalter(Léonard)qui permet de mouiller le dos de la feuille et d'égaliser l'apport en eau sur le dessus. A manier avec douceur pour ne pas marquer le papier. Il sert aussi à peindre des lignes incisives, dans un style énergique tendant à l'abstraction.
un petit gris pur (Raphaël 3) qui apporte de l'eau et s'utilise dans le premier temps de travail de fusion.
un pinceau chinois (pas cher! moins de 5 euros) assez polyvalent avec une pointe fine. Peut remplacer le précédent pour l'apport en eau. S'utilse pour la calligraphie.
un pinceau à jupon ou tire-ligne (martre petit gris de Gaestecker) dont la partie renflée permet de faire des formes pleines et la pointe des lignes souples et assez fines.
un traînard (Da Vinci synthétique Nova 6) pour des traits extrêmement fins tels que cheveux, branches qui n'apporte pas d'eau. Peut "ouvrir des blancs", c'est à dire, retirer du pigment dense pour faire par exemple les effets sur les vagues vues en stage avec Corinne Izquierdo.
Voici l'aquarelle que j'ai peinte avec les pinceaux décrits ci-dessus. A vous de deviner quel pinceau a servi à quel moment et quel endroit!