Peindre dans l'humide en une seule séance : 2° et dernière partie.
Quand on travaille dans l'humide, c'est à dire que la feuille est entièrement mouillée, recto/verso, les premiers coups de pinceaux sont terriblement déroutants puisque le pigment fuse et les formes obtenues sont peu précises.
Mi-Zu a un poil entre marron, roux et blanc ce qui donne des effets obtenus avec une gamme de terres : ocre, terre de sienne, terre brûlée et surtout le respect du blanc de sa poitrine. La lutte pour gagner le blanc a été de tous les instants.
La bataille (contre ou) avec l'eau a été longue jusqu'à ce que le papier ait séché.
Plus il séchait et plus le travail devenait précis, le pigment plus dense et les détails à soigner : le regard, les vibrisses de ma chatte (obtenues par retrait dans le semi-mat), les accents sur les oreilles...
3 heures et 30 minutes aura duré ce travail! L'aquarelle humide demande qu'on lui consacre du temps et de la concentration : pas de téléphone, pas d'interruption...Mais quel plaisir!