L' angoisse des blancs ou comment on rate son but!
Vous me direz, c'est normal de rater son but quand on inaugure la coupe du monde de football : désolée, mais je vais dire :"beurk". Tant pis si je perds des lecteurs!
Bon, revenons à nos arums... Ayant fané depuis, je les ai pris en photo ce qui ne facilite pas beaucoup la spontanéité de la peinture. J'ai cependant essayé ce que j'avais annoncé : foncer la partie de gauche (ci-dessus) avec des jus de couleur bleutée, violacée pour mettre en relief le blanc du centre du bouquet.
J'ai travaillé de gauche à droite, en enchaînant les différents blancs colorés. Pour faire ressortir le bouquet, encore un passage (en haut à gauche) de terre de sienne. J'ai retiré le drawing gum des pistils pour retravailler les jaunes (orangés avec du Jaune Indien et auréoline).
Pour finir, j'ai souligné le bas avec un mélange d'indigo et de terre de sienne et de violet en haut.
Ce n'est pas tout à fait aussi réussi que j'aurais espéré mais le blanc est mis en valeur, ce qui était quand même ce que je voulais.
Moralité = le blanc sera magnifié par du sombre posé très près. La lumière jaillira de l'obscurité! C'est curieux, je me sens une âme de poète à defaut de fan de foot...