Travail dans l'humide...ouille! (1ère partie)

Avec la permission de Michelle B., qui m'a demandé conseil à propos de cette technique, j'ai repris le dessin d'une de ses aquarelles pour essayer de montrer comment travailler dans l'humide. Avec une brosse plate (attention que son poil ne soit pas trop rigide, il risquerait de laisser des traces dans le papier) on mouille la partie que l'on va peindre : ici, le ciel au-dessus de montagnes.

Sur le papier (voir les termes de Ewa Karpinska, grande experte de cette technique ou Jean-Louis Morelle) bien humide, j'ai  laissé couler du bleu d'outremer, du jaune auréoline (sûrement...) qui se sont mélangés. Je les ai guidés en inclinant le plexiglas sur lequel est collé le papier.

Des "blancs" se sont faits sans que je les prévoies (c'est magique, l'aquarelle) qui donnent l'idée de montagnes enneigées dans le lointain.

Le papier est tellement imbibé d'eau qu'il gondole et nous oblige à jouer avec lui, l'eau et les pigments jusqu'à obtenir un résultat qui nous convienne. Sinon, on court le risque de grandes flaques de couleur. Ensuite, sec, il se tendra à nouveau.